Vopnafjördur
Ce matin le ciel est un peu couvert, nous essayerons en vain de trouver du pain, il n’y as qu’une minuscule et très chère épicerie ici.
Route 917
Comme on est joueur, plutôt que de prendre la 85 et la 1 pour rejoindre Egilsstaðir on passe par la 917 qui as l’air potentiellement bien plus intéressante niveaux paysages et cela se révélera être un très bon choix.
On traverse d’abord la baie derrière Vopnafjördur, les montagnes avec leurs sommets enneigés tombent dans la mer.
Un dernier coup d’œil sur Vopnafjördur, une petite ferme semble posée sur l’eau.
Nous entrons dans la région des fjords de l’est, ici ils sont bien plus abrupts qu’ailleurs dans le pays, les falaises tombent littéralement dans la mer, la route elle grimpe en lacets dans la montagne.
Du haut du col la vue sur le prochain fjord est magnifique.
La mousse retient les goutes d’eau et une araignée est a l’affut de sa prochaine proie, on se demande bien ce qu’elle chasse ici.
La descente vaut la montée et on prie parfois pour ne croiser personne en contre sens
Arrivé dans le fjord la gravel road continue et la première maison depuis le début de la route, isolée au milieu de nulle part, il doit falloir une sacré dose de courage pour vivre ici !
Egilsstaðir
Egilsstaðir avec ses 2200 habitants est la capitale de l’est, on y trouve tous les services d’une ville, supermarchés, hôpitaux, etc. C’est une des plus jeunes villes du pays, fondée seulement en 1947 elle a connu une importante expansion dans les années 2000 liée a l’installation d’une immense usine de traitement de minerai d’aluminium dans la région.
On en profite pour refaire des courses et repartons direction Hengifoss.
Hengifoss
La route remonte la longue vallée ou le fjord se prolonge presque indéfiniment, on alterne entre gravier et bitume pour arriver a la cascade d’Hengifoss.
On reprend des forces avant d’entamer la rando qui monte raide dans la montagne, croise plusieurs petites cascades avant d’arriver a Hengifoss.La cascade est la plus haute d’Islande avec ses 128m et tombe dans un canyon en fer a cheval ou on peut facilement voir les strates de différentes coulées de lave entrecoupées de stries rouges. Les stries sont faites de matière organique qui as été brulée et fossilisée lors des coulées de lave qui se sont produite sur des intervalles éloignes les unes des autres. On trouve aussi ici des arbres fossilisées, traces d’un climat bien plus chaud et clément a certaines époques.
Mojiofjordur
J’ai lu un peu de tout sur ce fjord, son isolement, sa difficulté d’accès, sa route terrifiante voir impraticable. Depuis ce matin il fait beau et sec je décide donc de tenter ma chance avec l’idée d’y dormir si possible.
La route 953 est une étroite piste de gravier qui monte raide dans la montagne, arrivé au col je sais que j’ai fait le bon choix, la vue sur le fjord est majestueuse.
La descente de déçoit pas non plus, d’une certaine manière fidèle a ce que j’ai pu lire, la pente atteint 18% par endroit avec d’étroits virages, cela reste cependant tout a fait praticable. Probablement beaucoup plus compliqué par temps de pluie et impraticable en hivers !
Au fond du fjord un bateau rouille tranquillement pendant que le soleil part se cacher derrière la montagne.
Un bon présage ?
Et tout au bout de la route se trouve… un phare ou plutôt deux
Après un peu de recherche on trouve un endroit sympa ou poser la tente.
Cette fois les aurores n’attendent même pas que le jour soit tombé pour venir danser dans le ciel !
Bilan jour 10
- Distance parcourue : 240km, 90% gravel road
- vu la plus haute cascade d’Islande
- Mojiofjordur magique