La journée pour arriver fut longue, depuis Humahuaca il faut prendre un bus pour La Quiaca (2h), une fois au terminal, demandez votre chemin ou prenez un taxi, la frontière est a 1/2h a pied. Le passage de frontière ne pose cette fois pas de problème, une fois coté bolivien, continuer tout droit et on arrive a la plazza et a la gare routière de Villazon. De la un autre bus m’enmenera jusque Potosi ou j’arrive a presque minuit, les rues sont désertes et bizarrement il n’y a quasiment pas de taxis, on doit être au moins 100 personnes en attendre mais je finirais par arriver a la Residential 10 de Noviembre (60Bs/personne, ch avec sdb commune, wifi et petit déjeuner), une auberge plutôt bien située et pas trop chère.
Si les espagnols n’ont jamais trouvé El Dorado, la citée d’or des Incas ils ont par contre trouvé Potosi et surtout le mont Cerro Rico, la légende veut qu’on aurait pu construire un pont entre l’Espagne et l’Amérique du sud avec tout l’argent extrait de la montagne. Potosi fut un temps la plus riche ville de toute l’Amérique du sud avant que l’extraction de l’argent devienne plus difficile et que la ville sombre dans la pauvreté.
La ville respire la grandeur d’antan avec ces immenses battisses coloniales, ses nombreuses églises, sa cathédrale majestueuse et son immense plazza. Certains bâtiments ont été joliment restaurés,d’autres sont dans un piteux état.
Il est assez difficile de s’orienter a Potosi, une campagne publicitaire pour une banque ayant eut la très bonne idée de recouvrir les plaques avec des affiche publicitaires ! Je mettrais bien mon poing sur la tronche du mec qui as eut cette géniale idée !
J’aime assez l’ambiance de cette ville qui impressionne de par son histoire et son architecture, il est agréable de se balader dans les rues, étroites et bondées comme partout ailleurs en Bolivie.